Nadia Matoub, Hadjira Oubachir, Lila Hadj Arab, … : nouveaux appels à la libération de Lounes Hamzi

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De plus en plus de voix s’élèvent pour exiger la libération de Lounes Hamzi. Plusieurs personnalités Kabyles ont notamment lancé des appels sur les réseaux sociaux et ont condamné l’indifférence des démocrates face à l’injustice dont est victime l’enfant de Makouda.

« Depuis vendredi, la famille et les amis de Lounès Hamzi, militant souverainiste kabyle, attendent devant la prison de Koléa. L’espoir de le voir sortir s’amenuise d’heure en heure. L’inquiétude de ne pas apercevoir sa silhouette franchir le portail de la prison oppresse sa famille et ses compagnons. L’injustice de cette situation bouleversante nous interpelle » a réagi Nadia Matoub. Et de marteler : « Lounès, emprisonné pour ses idées, doit recouvrer la liberté ».

L’écrivaine et comédienne Hadjira Oubachir a également réagi à travers un post : « Hirakistes, n’oubliez pas Lounès Hamzi et Djamel Azaim, les militants indépendantistes, si vraiment vous êtes des démocrates. Les kabyles, détenus à la prison de Berouaghia, en 1980, avaient soutenus Ali Belhadj mis en isolement » peut-on y lire. Elle conclut sa publication avec une interrogation « Nos enfants ont-ils moins de valeur ?« .

« Loune Hamzi, Djamel Azaim et bien- d’autres sont des détenus d’opinion. Ils ne sont pas détenus du droit commun, de ce fait, ils ne sont ni terroristes ni des voyous qui ont dilapidé les richesses Internationale au mépris de la diversité politique et d’opinion ! » a quant à elle, réagi l’avocate et militante Lila Hadj Arab.

Kamira Nait Sid, président du Congrès Mondial Amazigh a déclaré :  » Jusqu’à quand notre passivité devant le racisme anti amazigh Lounes hamzi, Yacine Mebarki , Baba nedjer, nacer zafzafi et autres persécutés emprisonnés parce qu’ils veulent vivre libres chez eux sur la terres de leurs ancêtres , la terre de tamazgha« .

Présente à la marche du 22 février dernier à Alger, Maitre Sonia Amokrane a quant à elle déclaré au micro de l’Avant-Garde Algérie, que « il ne faut pas faire dans les deux poids deux mesures. Ne jouez pas avec le feu, ne faites pas basculer toute une région dans ce qu’on a toujours évité […] libérez Lounes Hamzi ».

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