Le roi Mohammed VI a présidé, ce lundi 05 juillet, au palais de Fès, une cérémonie de signature des accords pour le lancement de la fabrication et de conditionnement du vaccin contre la covid-19 ainsi que d’autres vaccins au Maroc.
En effet, après avoir mené une campagne de vaccination intense en injectant les doses complètes à plus du quart de sa population, soit plus de 10 millions d’habitants, le Maroc a décidé de produire l’un des vaccins pour lesquels il a opté. Il s’agit du produit chinois, Sinopharm, que les autorités sanitaires marocaines ont choisi pour leur campagne, à côté d’AstraZeneca. Un mémorandum de coopération entre le Maroc ainsi que le groupe pharmaceutique chinois a été signé par le ministre de la santé, Ait Taleb Khaled, au cours de cette cérémonie.
Selon l’agence de presse marocaine, la capacité de production du vaccin à court terme va atteindre les cinq millions de doses par mois. Le Maroc pourra ainsi remédier aux problèmes d’approvisionnement qui l’ont empêché d’atteindre l’objectif fixé au début de la campagne, lancée le 28 janvier dernier, et qui est de vacciner 80% de la population en 12 semaines.
Ce projet de production du vaccin Sinopharm nécessitera la mobilisation d’un investissement à hauteur de 500 millions de dollars et qui fera du Maroc le leader continental en termes de production et de conditionnement du produit.
En Algérie, alors que l’épidémie reprend de plus belle en causant la saturation de bon nombre d’hôpitaux, la campagne de vaccination peine à avancer. Pour le moment, 2,5 millions de doses seulement ont été administrées, ce qui comprend également les individus n’ayant pas encore reçu leur rappel. A noter que les autorités algériennes ont opté pour trois vaccins, à savoir, Sputnik V, Astrazeneca et Sinopharm.
