Covid-19 en Kabylie : ces appels de détresse qui montrent la gravité de la situation

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Depuis le début de ce mois de juillet, les appels de détresse ne cessent de s’accentuer concernant la gravité de la situation sanitaire en Kabylie. La recrudescence de la pandémie fait des ravages, les hôpitaux sont saturés et il y a de plus en plus de décès.

« L’hôpital d’Azazga a failli perdre 30 malades en 24 h à cause du manque d’oxygène. La société qui alimente les Hôpitaux subi des pressions du haut lieu pour privilégier quelques établissements » a alerté l’écrivain Kamel Bentaha le 17 juillet dernier. Et de poursuivre : « Il faut rappeler que l’EPH d’Azazga a perdu 10 malades covid en une nuit ».

« Je m’adresse aux gens qui peuvent faire une cagnotte afin d’installer une deuxième citerne d’oxygène parcequ’une seule ne suffit plus compte tenu de demande excessive avec le flux des patients atteints. Le personnel est traumatisé par la panique qui cède aux services Covid et se sent incapable de sauver les vie qui lui sont confiés. Aidez-nous et surtout aidez-nous les uns les autres pour dépasser cette étape du pique de la pandémie » a appelé une soignante de l’EPH Azazga.

« La propagation du virus a saturé notre système de santé. Il est urgent de penser au confinement qui reste un moyen efficace (à court terme) pour freiner la propagation du coronavirus Covid-19 et ne permettre de sorties que pour la vaccination et les achats du matin » a lancé l’ancienne députée et avocate Lila Hadj Arab. Et d’ajouter : « La wilaya de Tizi Ouzou enregistre des chiffres alarmants avec un taux de mortalité qui dépasse de loin les autres grandes villes d’Algérie ».

« Les hôpitaux sont débordés à cause de malades atteints de la Covid-19. En plus, ce sont des cas grave. Il y a une surconsommation d’oxygène […] Il faut respecter les gestes barrières, c’est la seule façon de faire face à ce virus » préconise le Dr Ahmed Djadjoua au micro de berbère TV.

« C’est une situation dramatique, on reçoit beaucoup de patients et on reçoit de plus en plus de jeunes » a déclaré le Dr Heddad, médecin au CHU de Tizi Wezzu. Et d’ajouter : « On sera amenés à ne plus pouvoir hospitaliser de malades. Beaucoup de services ont été convertis en services covid ».

« A Boghni, la Covid fait des ravages. L’hôpital est saturé, la polyclinique est dépassée, le personnel soignant est en détresse ! Alors de grâce, respectez les gestes qui pourrons vous sauver la vie » a lancé l’artiste Rachid Allioui.

« C’est l’hécatombe ! L’heure est grave ! le virus est partout et aucun village n’est épargné. Protégez-vous et protégez vos familles » a alerté Lounes Djaoudi, P.APC de Timizert.

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