Ɣilas Ɛinuc: "Tasnareft ɣer usabu d tesnareft n yiwet n tiremt n tmetti"
Suite à une caricature sur une caméra cachée d’une TV algérienne qui a fait polémique, Ghilas Aïnouche a subi des attaques dégradantes, le traitant de « misogyne » notamment, de la part de pages féministes algériennes. C’est ce qu’il a révélé lui-même dans un « coup de gueule », publié sur sa page Facebook, aujourd’hui 27 Avril 2020.
« Après le régime dictatorial algérien et les intégristes islamistes, voilà un nouveau venu les intégristes féministes. Mêmes pratiques, mêmes arguments, mêmes niveaux, mêmes buts : insultes, injures, dégradations, … Tout y passe ! » s’est indigné Ghilas Aïnouche dans sa publication.
C’est la goûte qui a fait déborder le vase pour l’enfant de Sidi Ɛic, qui a eu à subir des remarques virulentes, allant jusqu’aux insultes, pour des raisons féministes : « Elles m’ont traité de sexiste et misogyne pour la simple et unique raison que Naïma Salhi soit une femme » s’est étonné le caricaturiste de 32 ans avant d’ajouter « Pour les intégristes féministes algériennes et leurs acolytes hommes qui les suivent, j’ai le droit de critiquer les hommes politiques mais pas les femmes ».
Visiblement en colère contre cette déferlante, celui qui a subi une multitude d’intimidations et d’agressions de tout genre de la part du pouvoir algérien poursuit : « Dictature au pouvoir et dictature d’une frange de la société ! Il est urgent de procéder au changement radical. »
Face à cette polémique, beaucoup d’internautes ont réagi en faveur du caricaturiste. En effet, alors que l’une des pages l’ait accusé de vouloir « réduire la femme à un objet sexuel qui remplace la masturbation » un internaute a répliqué : « Au contraire chères féministes, son but est bien le contraire, c’est aussi un message transmis à ceux qui limitent le mariage aux actes sexuels. Je le connais Aïnouche et je peux vous dire qu’il est parmi les rares qui défendent la femme et sa valeur dans la société ».
Agressé à plusieurs reprises par le passé, Ghilas Aïnouche déplore le manque de la liberté d’expression et tire la sonnette d’alarme : « Que chacun fasse son travail comme il l’entend ! Que le dessinateur, le médecin, le footballeur, le journaliste, … trouvent une certaine liberté dans l’exercice de leurs fonctions »
