Afet kra n tattayin tibeṛṛaniyin n tezlit « Vava inuva »
Véritable chef d’œuvre artistique, la chanson « Vava inuva » a fait le tour du monde en pas moins de 17 langues selon diverses sources. En chanson d’amour, pour enfant ou simplement une adaptation de l’histoire d’origine, voici une liste loin d’être exhaustive de ces réinterprétations :
Version libanaise
Sortie en 1978, Walid Toufik, chanteur et acteur libanais connu, reprend la mélodie de « Vava inuva » pour en faire une chanson d’amour :
Version française
Les chanteurs David Jisse et Dominique Marge ont n’ont pratiquement fait que traduire la chanson Vava Inuva en français. C’est l’une des version les plus fidèles à l’originale
Version grec
En 1976, Katevas, chanteur grec ayant plus de 14 albums à son compte, fait de « Vava inuva » une chanson de chagrin d’amour intitulée « si c’était possible » (traduit du grec). Dans cette version, l’auteur exprime son regret de ne pas pouvoir revenir en arrière et empêcher sa séparation avec son amante
Version guanche{Igwanciyen} (Iles Caranies)
Le groupe canarien « Almogaren » reprend fièrement ce tube planétaire pour le joindre à leurs lutte identitaire en affirmant leur « berbérité » à travers cette version
Version palestinienne
Reprise par le groupe palestinien Mina en 2016. Cette adaptation est une discussion entre le père et sa fille sur la tristesse de leur vie en disant : « ce n’est pas de ta faute ma fille si tu aimes l’hiver et la neige, aucune saison ne peut réchauffer les cœurs si froids ».
Version catalane
Sortie en 2009, le groupe « Ara Va De Bo » dans son album « Un Món De Cançons » adapte la mélodie de vava inouva dans une chanson destinée aux enfants.
Version Bretonne
Le groupe « Kan ar Bed », dans son album sorti en 2018, reprend la chanson sous le titre « Ma Zadig-me » en duo avec Karim Belkadi du groupe Amzik.
Version rifaine{Amazighs du maroc}
La chanteuse berbère du Rif, Taghribt, adapte vava inouva en langue rifaine en conservant le titre dans son album Dchar Inu. Dans cette version, la chanteuse parle de solitude à ses deux parents. En effet, elle se plaint à « vava inuva » mais aussi à « yema inu ma »
Version corse
Diana di L’Alba (L’Etoile du Berger), un groupe corse créé en 1978 a également repris ce chef d’œuvre de Idir sous le titre Lasciala passà (Laisser passer) en 1999, dans son album intitulé : Sumenti d’acqua – Punt’è taccu.