Noria chante le chagrin d’amour : la délicatesse d’une mélodie pour une résignation en douceur

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Pour son nouveau single, Noria nous revient avec un thème bien universel : l’amour et le chagrin d’amour plus précisément.

Dans « Nekk i k-iḥemmlen », plus de robe Kabyle, ni d’urar lxalat, ni de regrets quant aux traditions qui se perdent, place à la délicatesse d’une mélodie qu’elle a elle même composée et un texte qui révèle au fur et à mesure la désillusion d’un amour qui n’est plus partagé.

C’est donc une résignation en douceur que nous propose la chanteuse prolifique qu’on découvre dans un registre qui contraste avec ses récentes œuvres.

Aux côtés de ses fidèles collaborateurs, tel que l’arrangeur Ismail Khaldi et le guitariste Amine Laroug, on apprécie les notes du flutistes Hamza Bessbas. Bien qu’à des moments la flûte nous rappelle un peu trop des musiques de Idir, celle-ci contribue grandement à nous embarquer dans un instant d’apaisement et de méditation.

Pour le clip du réalisateur de Farid Bendahmane, la scène met en avant le fait acoustique de la chanson. On regrette quelques détails : des ralentis saccadés et quelques plans serrés filmés en grand angle. Une deuxième scène avec Noria qui flâne en solitaire tout le long d’une plage n’aurait pas été de trop. D’autant plus que le clip a été tourné à Vgayet.

Avec ses réalisations de ces derniers mois, allant des icewwiqen à des hommages, en passant par des œuvres populaires, c’est une Noria charismatique et en pleine confiance qu’on a le plaisir de retrouver à chaque fois. Faisant d’elle l’une des voix féminines les plus plébiscitées sur la scène musicale Kabyle.