Romain répond — Pourquoi la Kabylie n’a pas d’amis ?
Elle a confié aveuglément son destin à l’Algérie, ce qui a fait d’elle, à la fois, l’ennemi des ennemis et des amis de l’Algérie arabo-islamique.
Elle a confié aveuglément son destin à l’Algérie, ce qui a fait d’elle, à la fois, l’ennemi des ennemis et des amis de l’Algérie arabo-islamique.
Pour les minorités –Serbes, Juifs, Tziganes – nous avons 3 millions de cartouches
Ils ne se sentent d’aucune terre, toutes appartiennent à Allah et ils ont le droit de les conquérir, telles les vierges du paradis. En somme, c’est comme dans le commerce, Allah a les murs de l’établissement et eux le fonds de commerce.
Les militants du MAK connaissent un black out médiatique total en Algérie. Les médias et chaines TV, y compris ceux qui se disent indépendants, ne parlent ni de leurs actions, ni de leurs arrestations, ni…
La démocratie a surtout permis aux ennemis de la Kabylie, à la fois internes et externes, de s’installer légitimement dans le paysage politique kabyle.
« Les Berbères ont appris à travers elle (la langue arabe) ce qu’ils ne savaient point […] Elle imposa son charme à l’âme berbère et la transforma en une âme arabe. »
Malgré nos avertissements du 27/04/2019, nos conclusions du 18/02/2020, ils continuaient de croire en une possible « deuxième République algérienne » et « le départ du système ».
Notre Rebelle refusait de se produire en Kabylie pour ne pas exposer son public au risque réel d’un attentat. C’est dans cet esprit que je me sens, aujourd’hui, responsable de la sécurité de mes hôtes.
Ils sont des nationalistes algériens au même titre que les chefs historiques morts pour l’Algérie que nous célébrons depuis la nuit des temps.
Les laïcs, pour ne pas se mettre à dos la populace algérienne acquise aux idées islamistes, ont mis de côté l’idée de la laïcité.
Idir et les autres ont perdu la bataille, on les a envoyé à l’étranger en leur qualité « d’ambassadeurs » pour donner, grâce à la guitare, une meilleure image de la Kabylie, histoire de tromper « l’ennemi ».
La mémoire de Lounès est matérialisée en chacun de nous, dans un mouvement de transmission de son souvenir et des valeurs qu’il a défendues au prix de sa vie.
Le 24 juin 1857 les résistants, presque à poitrines nues, vont faire face à la division Mac Mahon composée de 8 000 hommes armés jusqu’aux dents.